C'est une dotation fournie par les pays membres.
Le financement de l'organisation des Nations unies et de ses agences spécialisées est assuré par les contributions obligatoires des pays membres et par des contributions volontaires de toutes organisations, entreprises ou encore particuliers (Ted Turner a par exemple fait un don de 1 milliard de dollars US).
Le budget ordinaire des Nations unies ( ~ 2 milliards de dollars en 2005), établi tous les deux ans, est basé sur les contributions obligatoires fixées par l'Assemblée générale. Pour des raisons d'indépendance, le niveau maximum de la plus grosse contribution a été fixé à 22% (le seuil minimal est quant à lui de 0,01% du budget global).
À titre d'exemple, pour 2001, les plus gros contributeurs étaient les États-Unis (22%), le Japon (19,63%), l'Allemagne (9,82%), la France (6,5%), le Royaume-Uni (5,57%), l'Italie (5,09%), le Canada (2,57%), l'Espagne (2,53%) et le Brésil (2,39%).
En 2005, la composition était la suivante : États-Unis (22%), le Japon (19,5%), l'Allemagne (8,6%), la France (6,5%), le Royaume-Uni (6,1%), l'Italie (4,9%), le Canada (2,8%), l'Espagne (2,5%), la république populaire de Chine (2%), la Corée du Sud (1,8%).
Il est important de souligner que les contributions obligatoires ne sont pas toujours remplies à temps par les États membres (seul 31 États sur 192 l'on fait en février 2007[1]. L'ONU étant de plus en plus souvent engagée dans des opérations de maintien de la paix dans le monde (objectifs qui n'étaient pas formellement prévus dans sa Charte), cela a un impact important sur son budget en raison du coût élevé de ces interventions. Le résultat est que les Nations unies ont une dette de plus de 2,5 milliards de dollars américains. Pour résoudre ce problème récurrent, de nombreux États souhaitent une réforme en profondeur des Nations unies de manière à régler la lourdeur bureaucratique de l'ONU, ce qui pourrait régler une partie du problème…